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" L’homme est un être spirituel qui habite un corp"

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Message  Projectarea54 Lun 01 Juin 2009, 23:15

« L’homme est un être spirituel

qui habite un corps »



Chercheur en neurosciences du département de psychologie et de radiologie de l’université de Montréal, Mario Beauregard (PhD), s’intéresse aux neurosciences spirituelles, un nouveau domaine d’études des états mystiques profonds.

Ses travaux sur les liens entre neurobiologie et expérience mystique auprès de quinze soeurs carmélites contemplatives ont fait l’objet d’une publication médiatique internationale et présentent des similitudes avec les EMI.

Mario Beauregard, pouvez-vous expliquer à nos lecteurs en quoi consiste ce nou­veau domaine de recherche que sont les neurosciences spirituelles ?

Le passage au nouveau millénaire a marqué l’émer­gence dans la culture populaire occidentale d’un nouveau champ de recherche scientifique que nous proposons d’appeler « neurosciences spirituelles » (dans la foulée des neurosciences cognitives et affectives). L’objectif premier de ce domaine de re­cherche – situé à l’intersection de la psychologie, de la religion et des neurosciences – est d’explorer les soubassements neurobiologiques de la spiritualité et des expériences religieuses, spirituelles et mys­tiques (ou ERSM). En rapport avec cette question, il est primordial de réaliser que : a) l’identification des fondements neurobiologiques des ERSM ne diminue nullement leur signification et leur va­leur ; b) la réalité objective de Dieu ne peut être ni confirmée ni infirmée par les neurosciences. L’un des postulats de base des neurosciences spirituelles est qu’il existe des mécanismes neurobiologiques ren­dant possibles les ERSM. À ce sujet, il a été suggéré que la démonstration de mécanismes neurobiologi­ques associés aux ERSM peut renforcer la foi en Dieu dans la mesure où ces mécanismes suggèrent qu’un pouvoir supérieur donne aux êtres humains la capa­cité de communier avec le monde spirituel.





Quels intérêts votre recherche et votre travail rencontrent-ils auprès de la communauté scientifique avec laquelle vous collaborez ?



Le réductionnisme, l’objectivisme et le physicalis­me sont quelques-unes des assomptions métaphy­siques de l’idéologie matérialiste scientifique qui domine les neurosciences contemporaines. Selon cette idéologie, que d’aucuns défendent de ma­nière quasi-religieuse, les facultés mentales supé­rieures, la conscience, le libre-arbitre et le soi sont générés par des processus cérébraux de nature électrique et chimique. C’est le dogme central des neurosciences. Plusieurs neuroscientifiques parmi les plus réputés – dont Kandel, Edelman, Crick, Changeux, Damasio, LeDoux et Gazzaniga – adhè­rent à cette idéologie. Voilà pourquoi certains de ces scientifiques n’hésitent pas à parler d’homme neuronal, de moi synaptique, etc. Pour ceux-ci, les ERSM sont le produit de l’activité électrochimique du cerveau. Comme la majorité des neuroscienti­fiques adhèrent à ce système de croyances, mes travaux de recherche rencontrent beaucoup de résistance de la part de bon nombre de mes col­lègues. Par exemple, l’une de mes études chez les Carmélites au sujet de l’activité de la sérotonine, un messager chimique du cerveau jouant un rôle central dans les ERSM, a été bloquée il y a quel­ques années par des membres influents du comité scientifique de l’Institut neurologique de Mon­tréal (le fameux institut fondé par le Dr Penfield dans les années 20). Pour ces personnes, les ERSM ne constituent pas un objet scientifique digne d’intérêt et la science doit demeurer absolument séparée de la spiritualité.



Quelles sont les réticences principales rencontrées dans le domaine scientifique de la neuropsychologie de la conscience ?



Pour les neurosciences contemporaines, la cons­cience est de plus en plus considérée comme une question scientifique importante. Toutefois, la quasi-totalité des chercheurs qui s’intéressent à cette question souscrivent à l’idéologie matéria­liste scientifique. Ces chercheurs essayent donc de démontrer que la conscience est le produit de processus électriques et chimiques dans le cerveau. Aussi ne voient-ils pas d’un bon oeil les travaux de recherche (par exemple, au sujet des EMI ou de cer­tains phénomènes psy) suggérant que la conscience n’est pas générée par l’activité électrochimique du cerveau. Les scientifiques osant affirmer cela sont considérés comme des hérétiques. Dans certains milieux particulièrement conservateurs, ils peuvent encore perdre leurs subventions de recherche et leurs postes universitaires.

Pouvez-vous nous livrer quelques résultats ou impressions issus de vos recherches en cours concernant plus précisément les EMI ?



Pour l’instant, nous avons enregistré à l’aide de l’élec­troencéphalographie (EEG) quantitative l’activité électrique du cerveau chez sept individus ayant été transformés psychologiquement et spirituellement (ces transformations sont mesurées à l’aide de diver­ses échelles validées scientifiquement) par leur EMI. Ces individus se sentent toujours en contact avec l’Être de Lumière (que beaucoup identifient comme étant Dieu) rencontré lors de l’EMI. Ce qui est fasci­nant chez ces individus, c’est qu’ils montrent à l’état de repos plus d’ondes lentes de type delta (la fré­quence de ces ondes s’échelonne de 0,5 à 4 cycles par seconde ou Hz) et thêta (de 4 à 7 Hz) que la population normale. Or, des travaux réalisés récemment au sein de mon laboratoire ont montré que ces ondes delta et thêta étaient très présentes lorsque des Carmélites contemplatives étaient subjectivement en état d’union avec Dieu. Il semble donc possible que l’EMI ait amené un changement permanent d’activité électrique du cerveau chez nos sujets de recherche ayant vécu une EMI. Ce changement permettrait un contact plus permanent avec le monde spirituel (il s’agit là d’une hypothèse très spéculative pour le moment).



Le concept de « délocalisation de la conscience » est-il pour vous intéressant en tant que réalité éta­blie, intuition, impression ou conviction intime ? Les EMI ne représentent-elles qu’un phénomène psychologique, neurochimique ?



Sur un plan personnel, j’ai vécu de nombreuses ERSM dont une EMI et quelques expériences de Conscience cosmique. Ces expériences m’ont pro­fondément transformé. Aussi, c’est maintenant pour moi une certitude que la conscience n’est pas géné­rée par l’activité électrochimique du cerveau et n’est pas localisée dans le cerveau (de toute manière, elle ne peut être localisée dans l’espace, il ne s’agit pas d’un objet).



Sur le plan scientifique, il n’existe pas encore de preuve irréfutable supportant empiriquement cette perspective. Toutefois, il existe diverses évidences allant en ce sens. Ainsi, l’une des EMI les plus impres­sionantes recensées à ce jour en raison des conditions au cours desquelles elle est survenue, est celle vécue par Pam Reynolds, une musicienne habitant à Atlan­ta. Cette EMI est rapportée par le Dr Michael Sabom dans son livre intitulé Light and Death (1998). En 1991, Pam Reynolds subit une intervention chirugicale à l’Institut Neurologique Barrow (Phoenix, Arizona). Cette intervention – appelée en anglais « standstill » – visait à faire l’ablation d’un anévrisme géant situé dans le tronc cérébral (siège des fonctions vitales) et menaçant la vie de la jeune femme alors âgée de 35 ans. Durant cette intervention qui dura près d’une heure, pas une goutte de sang ne circula dans son cerveau car la moindre pression sanguine à l’inté­rieur de l’anévrisme pouvait être fatale. Comme cet organe ne peut être privé d’oxygène pendant plus de quelques minutes, le cerveau de Pam Reynolds fut plongé en hypother­mie (à 15,5°C), puis vidé de son sang. Au cours de cette intervention, l’ac­tivité électrique de son cerveau fut enregistrée à l’aide d’un EEG.



De plus, on monitora ce qui se passait dans le tronc cé­rébral par l’entremise de potentiels évoqués audi­tifs. Il fut ainsi possible de montrer que les ondes cé­rébrales de Pam Reynolds étaient plates et son tronc cérébral inactif. En d’autres termes, cette dernière était cliniquement morte et son cerveau ne fonc­tionnait plus (toutes les activités de base du cerveau ainsi que les fonctions supérieures avaient cessé). Chose remarquable, tandis que son cerveau n’était plus fonctionnel, Pam Reynolds vécut une EMI au cours de laquelle elle perçut la scie à trépaner que tenait le neurochirurgien et la boîte contenant ses accessoires, ainsi que le dialogue entre le neurochi­rurgien et la cardiologue. Le rapport enregistré de l’intervention a permis de vérifier et de situer dans le temps le moment précis de ces éléments. Ce rap­port a démontré une acquisition d’informations ob­jectives. Voici un extrait du témoignage qu’elle fit au pas que j’entre dans la lumière, ils disaient que si j’allais trop loin ils ne pourraient plus me relier à mon moi physique. Puis mon oncle m’a ramené en bas, à travers le tunnel. Pendant tout le voyage Cette idée ne me posait pas de problème ; je désirais revenir vers ma famille. Puis je suis arrivée à mon corps, et je l’ai regardé, et franchement, il avait l’air je n’ai plus voulu y retourner. Mon oncle m’a communiqué que c’était comme sauter dans une piscine. J’étais réticente à le faire, et puis il s’est passé Ça m’a fait penser à la fraise du dentiste. C’était comme si le bruit me poussait, et finalement, je suis sortie par le haut de ma tête. Dans cet état, j’avais une vision extrêmement claire de la situation. J’ai remarqué que mon médecin avait un instrument dans la main qui ressemblait à une brosse à dents électrique. Il y avait un emplacement en haut, ça ressemblait à l’endroit où on met l’embout. Mais quand je l’ai vu, il n’y avait pas d’embout. J’ai regar­dé vers le bas et j’ai vu une boîte. Elle m’a fait pen­ser à la boîte à outils de mon père quand j’étais en­fant. À peu près au moment où j’ai vu l’instrument, j’ai entendu une voix de femme, je crois que c’était la voix de ma cardiologue.



Et la voix disait que mes veines étaient trop étroites pour évacuer le sang et le chirurgien lui a dit d’utiliser les deux côtés. Je ne suis pas restée là plus longtemps, j’ai soudain senti une présence, et quand je me suis retournée, j’ai vu un minuscule point lumineux. Il semblait très très éloigné. Et quand je m’en suis approchée, j’ai enten­du ma grand-mère m’appeler. Je suis aussitôt allée vers elle, et elle m’a gardée tout près d’elle. Et plus je me rapprochais de la lumière plus je commençais à voir des gens que je reconnaissais. J’étais impressionnée par le fait que ces gens avaient l’air merveilleux.



Ma grand-mère n’avait pas l’apparence d’une vieille femme. Elle était radieuse. Tout le monde avait l’air jeune, sain, fort. Je dirais volontiers qu’ils étaient de la lumière, comme s’ils portaient des vêtements de lumière, ou comme s’ils étaient faits de lumière. Je n’ai pas été autorisée à aller très loin, ils me gardaient près d’eux. Je voulais en savoir plus sur la musique, sur le bruit d’une chute d’eau, sur les chants d’oiseaux que j’entendais, et savoir pourquoi ils ne me laissaient pas aller plus loin. Ils ont com­muniqué avec moi. Je n’ai pas d’autres mots pour exprimer cela, car ils ne parlaient pas comme vous et moi. Ils pensaient et j’entendais. Ils ne voulaient j’ai intensément désiré retourner dans mon corps. d’une épave. Il avait l’air de ce qu’il était : mort. Et ­­quelque chose que je ne comprends toujours pas aujourd’hui. Il a accéléré mon retour dans le corps, en me donnant une sorte de coup. Comme quand on pousse quelqu’un dans la piscine. Et quand j’ai touché le corps, c’était comme un bassin d’eau glacée…». Au cours de son EMI, Pam Reynolds perçut aussi la présence d’une Lumière très brillante et âme faisait partie de Dieu, et que tout ce qui existe a été créé à partir de cette Lumière, qui est l’essence même de Dieu.



Quels sont, selon vous, les enjeux de la prise en compte d’une conscience délocalisée ?



La démonstration scientifique que les facultés men­tales supérieures (perception, mémoire, émotion, etc.), la conscience et le soi ne sont pas le produit de l’activité électrochimique du cerveau constituerait certainement l’une des plus grandes découvertes de l’histoire de la science. Cette démonstration impliquerait que les êtres humains ne sont pas des robots biologiques déterminés en grande partie par leurs gènes et leurs neurones (ce que soutient l’idéologie matérialiste scien­tifique) ; et que les ERSM ne sont pas des hallucinations issues d’un dysfonctionnement du cerveau. Une telle découverte confirmerait la thèse des grandes tradi­tions spirituelles selon laquelle l’humain est d’abord et avant tout un être spirituel habitant un corps physique. Comme la science exerce maintenant une influence énorme à l’échelle planétaire, cette découverte changerait radicalement notre vision du monde et serait rapidement intégrée dans les diver­ses sphères d’activité humaine.



Quels sont vos projets ?



Je participe présentement avec d’autres scientifiques à la mise sur pied d’une étude internationale visant à démontrer l’authenticité de la perception associée à une expérience « hors du corps » en état de mort clinique induit par une procédure chirurgicale de type standstill (comme pour Pam Reynolds). Étant donné que, lors de cette procédure, le cerveau ne fonctionne plus, des résultats positifs démon­treraient que les facultés mentales supérieures (perception, mémoire, émotion, etc.), la conscience et le soi ne sont pas le produit de l’activité électrochimique du cerveau. Bien évidemment, il s’agirait là de l’une des plus grandes découvertes de l’histoire de la science.



Propos recueillis par Pierre-Alain Grevet
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