Connaissance de l'hindouisme: les Upanishads

Salut à tous!

Je voulais parler ici d'un sujet que j'ai découvert il y a quelques temps: l'hindouisme. Cette religion possède de nombreux textes sacrés, notamment le Mahâbâratha (dont la Bhagavad-Gîtâ n'est qu'un extrait), mais il existe aussi toute une série de textes sacrés, les Upanishads, traditionnellement au nombre de 108.
Voici d'ailleurs leur listing:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_Upanishad

J'ai commencé à collecter ces écrits, et à lire ceux que j'avais ainsi pu réunir. Comme dans la Bhagavad-Gîtâ que j'ai eu le privilège de lire, on retrouve cette sagesse inhérente à l'hindouisme, ces formules qui nous remettent à notre place.
Ainis, je me suis permis de faire une mini-sélection de citations. En voici quelques-unes qui appellent de plus profondes méditations:
Isha Upanishad
-Voir que tout ce qui existe demeure en vérité en soi, et que l'on est soi-même en tout ce qui existe, cela met un terme au désir de penser.

Kena Upanishad
-Si tu penses que tu sais tout, il est tout à fait clair que tu en sais bien peu. (concernant la forme du Brahman)

Katha Upanishad
-Le Bien est une chose, l'Agréable en est une autre, mais tous les deux, d'objets divers, enchaînent l'homme. Prendre le Bien est excellent, mais chosir l'Agréable nous éloigne du but.
-Je sais l'impermanence de ce que l'on nomme la richesse. En effet, ce n'est pas par l'éphémère que l'on accède à l'immuable(...)
-Cette syllabe (Aum) est en vérité conscience, cette syllabe est en vérité l'ultime. Quand on a compris en vérité cette syllabe, ce que l'on recherche, on l'obtient.
-Si celui qui tue croit qu'il le fait, et si celui qui est tué croit qu'il l'est vraiment, tous deux se trompent, personne ne tue ni n'est tué.
-Le Créateur est né-de-lui-même.
-(destin des âmes après la mort) Certains rejoignent une matrice pour obtenir un corps, ce sont des âmes incarnées, d'autres vont et viennent dans l'inerte, selon les actes, selon la connaissance.
-Lorsqu'ont disparu tous les désirs, qui sont rivés au coeur, le mortel accède alors à ce qui ne meurt pas, il atteint ici-bas à ce qui ne meurt pas.