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Le peuple en blanc - Veilleur de l'Humanité

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Le peuple en blanc - Veilleur de l'Humanité Empty Le peuple en blanc - Veilleur de l'Humanité

Message  Invité Mar 04 Déc 2007, 04:02

1992 — Le peuple en blanc - Veilleur de l'Humanité

II est un peuple, tout vêtu. de blanc — à la manière des Esséniens
- qui vit retiré à deux mille mètres d'altitude et qui prie pour l'équilibre de la Planète ! Le 9 mai 1992, une chaîne de télévision française diffusait le reportage d'une équipe du magazine 52 à la Une, qui a vécu trois semaines dans un autre monde situé sur les hauteurs de la Sierra Nevada de Santa Marta, au nord de la Colombie, à proximité de la Mer des Caraïbes.
A mi-pente d'une montagne, qu'ils appellent le « Cœur du Monde, entre terre chaude et terre froide », après avoir grimpé des milliers d'escaliers de pierres desservant une suite de plateaux aménagés pour la culture, on parvient enfin à une cité autrefois prospère et qui sommeille sous une végétation abondante. Telle apparaît Ciudad Perdida (Citée Perdue). Jadis, les Indiens Aruakos et Kogis vivaient ici, y amassant des coquillages qu'ils ramassaient (et ils continuent de le faire) au bord de la plage, dans un incessant ballet au rituel précis. Mais cette ville a été abandonnée au moment de la conquête espagnole en 1501 ! Où sont-ils donc allés, ces êtres pacifiques qui y demeuraient en parfaite harmonie avec les quatre éléments, l'eau, la terre, l'air et le feu ? Eh bien, ils se sont réfugiés derrière les remparts rocheux de leurs montagnes, puis, simplement, ont laissé s'écouler les siècles...

Les survivants de Ciudad Perdida

Pour ces Indiens émigrés des hauts plateaux, ignorés des envahisseurs, la vie est le même « long fleuve tranquille » qu'il y a cinq cents ans, et l'équipe de TFI a réussi à les approcher grâce à Eleonor. En effet, cette Indienne est l'un des « messagers » régulièrement désignés par les Grand Prêtres pour aller observer les Blancs dans la plaine... Au. bout de quelques mois, le messager remonte au village et raconte ce qu'il a vu, si les « Petits Frères de l la plaine » ne trament rien de suspect contre les « Grands Frères de la montagne », depuis qu'ils ont miraculeusement échappé aux génocides perpétrés par les conquistadores, aux ordres du sanguinaire Don Rodrigo de Batista. Ceux-ci ne les ont jamais découverts, ni davantage, d'ailleurs, les missionnaires — parfois fanatiques —, et pour la même raison, ils se sont préservés des conséquences (négatives) du métissage et de la civilisation tant culturelle que matérielle. Les Amérindiens du nord ont été décimés par l'alcool plus efficacement que par la Cavalerie des Etats-Unis !
Les Aruakos et les Kogis sont aujourd'hui vingt mille, disséminés en fermes isolées ; le village, qui compte une vingtaine de cases, ne sert que pour se réunir, méditer, prier, ainsi qu'à l'occasion des fêtes, mariages et enterrements selon un cérémonial millénaire.
« Le corps, replié dans
la position foetale, est entouré de bandelettes. On a excavé un trou vertical (seule agression autorisée contre la Terre-Mère) avec au fond, une niche où est logée la dépouille avec quelques provisions. Une ficelle, partant de la bouche du défunt, est déroulée jusqu'à la surface et, la tombe rebouchée, l'extrémité de cette ficelle est protégée des pluies par une coloquinte vide. Ce lien doit permettre à l'âme du mort de quitter son corps et de trouver le chemin vers le monde des esprits. ,(i) (Cela rendra perplexes les nombreux "égyptomanes" qui prendront connaissance de ces lignes). Ils cultivent pauvrement la terre qu'ils considèrent comme un être vivant. Pour
ne pas la blesser, ils se contentent de creuser quelques tranchées peu profondes pour planter des patates douées, de la canne à sucre ou le coton strictement nécessaire à l'habillement.
Ils ont leur Temple, le Cancurua (ou Kankara), une simple case du village où ils se réunissent toute la nuit, assis à même le sol, tenant dans leurs mains le poporo, une calebasse contenant de la chaux à laquelle ils mélangent du jus de coca, à l'aide d'un bâtonnet-pilon. Cette coction, non hallucinogène mais antiléthargique, facilite leur communication avec les Esprits. Très mystiques, ils vivent en parfaite harmonie avec la nature et sont persuadés de correspondre avec les forces invisibles qui régissent les lois de l'Univers. Ils sont les héritiers de la civilisation des Tayronàs : une très longue formation de près de yingt ans est dispensée au futur Mamu (chamane) dans l'obscurité d'une case ; celui-ci est autorisé à sortir seulement la nuit, coiffé d'un chapeau de feutre au bord très large, afin de ne pas être
perturbé par la lumière lunaire ou le scintillement des étoiles... «Il faut apprendre à quitter les apparences trompeuses de la lumière pour la vérité de l'ombre ? »

Voici in-extenso, quelques pensées de cette étonnante personnalité (103 ans en 1992... mais je m'avoue incapable de produire l'extrait de naissance !), dont le vocabulaire, les formulations, le contenu... ne peuvent qu'interpeller le Rosicrucien :
« - Le monde de la pensée est un monde de communion avec les dieux, un monde de connaissance.
- La méditation accroît notre pouvoir mental. Elle stimule notre perception du monde sacré. Nous apprenons tout sur l'origine du
monde et des êtres vivants. Nous comprenons pourquoi il y a. des fléaux, des épidémies, pourquoi il y a différentes races,
- Pour la Déesse-Mère de la. Création, la Sierra Nevada est le cœur du monde. Ici a jailli la vie qui s'est répandue sur le reste de la Terre.
-Lorsque notre monde a été créé, les premiers esprits se sont incarnés en Indiens et nous sommes devenus les Grand-Frères, les veilleurs de l'Humanité.
- Ensuite, la Déesse-Mère, Mère de la Création, a engendré les civilisés, les derniers-nés, les immatures qui ne sont préoccupés que par les choses matérielles. C'est pourquoi ils font des dégâts terribles sur la Terre. La Déesse-Mère veut rétablir l'harmonie universelle. Elle nous a confié, à nous les survivants, le pouvoir de protéger la nature des erreurs des Petits-Frères.
- La Terre, notre DéeSse-Mère, est féconde et généreuse : nous lui devons la vie.
- Les civilisés sont des ignorants. Ils ne savent pas que l'on peut invoquer les forces invisibles pour soigner la nature et les hommes. -Les Petits-Frères sont une menace pour l'Humanité et nous devons faire des offrandes pour réparer leurs dégâts. C'est pour cela que nous retournons dans nos grottes car c'est là que la spiritualité est la plus intense.
- Quand j'avais deux ans, j'ai été initié par un Grand-Prêtre et je suis resté neuf ans dans une caverne, sans voir le jour, et c'est là que j'ai appris la tradition et les rites.
- On apprend à veiller la nuit et dormir le jour pour demeurer le
Maître de son esprit. Ainsi, on communie avec la Déesse-Mère et on obtient la force, celle qui permet de guérir et de protéger la nature. -L'énergie mentale qui guérit ne se contrôle ni avec les mains, ni avec un instrument, mais par la pensée.
- Petits-Frères, vous devez ouvrir les yeux. A cause de votre insouciance, le monde va s'assombrir. Vous souillez l'air avec vos machines et vous semez la mort. Vous bafouez les lois
fondamentales de l'Univers.
- Nos neiges éternelles, sources de toute vie sont aussi menacées. La neige fond et les rivières qui sont les veines de la Terre, ont moins d'eau. Les pluies vont cesser et il fera de plus en plus chaud. Pourquoi, Petits-Frères, détruisez-vous l'ordre des choses ?
- Le matérialisme des Petits-Frères conduit le monde au chaos. Vous ne respectez plus rien. En pillant les richesses de la Terre, vous provoquez le courroux des esprits et déréglez la nature. La DéesseMère. a été violentée, nous sommes en train de vivre une aube de destruction, de catastrophes, le monde risque de disparaître ;
- Petits-Frères, essayez de nous écouter. Notre esprit vit en communion avec l'ordre des choses. Si vous persistez dans vos erreurs, vous disparaîtrez, mais nous, les survivants, nous sommes immortels ! »
Singulier, de la part d'un Indien cloîtré pendant neuf ans, qui n'a reçu d'autre culture que celle, orale, de ses ancêtres ? Décalée, sa vision du monde moderne ? Bien évidemment, non ! Sans télévision, journaux, ni autres moyens, ce sage ne reçoit ses informations que des messagers, telle Eleonor. Il n'a jamais débattu avec le Commandant Cousteau ni avec les responsables d'organisations pacifiques, écologiques, politiques, religieuses.
J'ai écrit et publié la première partie de cet article(2) en 1992, et je n'imaginai pas avoir d'autres rendez-vous avec le « Peuple en. blanc ». D'ailleurs, on n'en a plus entendu parler ! Mais une certai-
ne presse est friande de ce genre de sujet, adroitement placé quand l'actualité à sensation fait défaut ou devient sensible, et il faut alors distraire le "citoyen-mouton". Les mouvements écologiques
ou pseudo-écologiques, les organisations non gouvernementales, et d'autres encore, pour la fortune de l'humanité, se sont développés, voire hélas politisés. En contrepartie, une banalisation s'installe insidieusement, et le citoyen "bien-pensant, politiquementreligieusement-correct" soulage sa conscience plus fréquemment en... soulageant aussi son porte-monnaie, plutôt qu'en s'investissant, en agissant. On est mieux informé également, sur les conséquences de la pollution, sur le trou dans la couche d'ozone, etc. Et l'on se dit : "Forcément, si l'on en parle, c'est qu'en même temps, les
NOTE : il manque le milieu de l'article, je vais l'insérer prochainement, j'ai fait une erreur de numérisation. Je corrige cela dès demain. MERCI.]


2007 - Epilogue provisoire

Je croyais en avoir terminé, mais j'ai cédé au. réflexe de l'homme moderne, je suis allé « faire un tour sur la toile », sur Internet. On compte aujourd'hui, avec l'assistance des moteurs de recherches, plusieurs dizaines de pages sur le sujet. Est-ce un bien, est-ce un mal, je n'opposerai rien d'autre que de recommander de vivre avec son temps, et d'agir !
Hélas, d'autres forces que celles du Bien ont déjà agi. Sur le flanc nord de la Sierra, les paramilitaires des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (les FARC) et de l'Armée de Libération Nationale (l'ELN), mais aussi des bandits de droits commun, des contrebandiers, et enfin des narcoticos, sont acculés par les forces gouvernementales régulières. Quelques villages kogis ont étés occupés et la population chassée ; le sang a coulé (une cinquantaine de morts), et le « frère de cœur >" d'Eric Julien, Gentil Cruz, a été torturé et probablement assassiné. Triste bilan, que ne peuvent compenser les résultats méritoires de la Fondation : au moins celle-ci a-t-elle contribué à mieux faire connaitre(6) ces « veilleurs » de l'humanité et continue d'interpeller cette dernière sur leur sort.
Notes :
(l) Description de Patrick Lefort, journaliste à Télé 7 jours (article paru dans la page d'annonces du 8 mai 1992).
(2) Bulletin numéro 91 de la Loge Alden, Angers, 1992.
(3) Paris-Match, Février 2001, sous la plume de Pierre Delannoy. (4) Ibid.
(5)EtnonCiudad« Perfida ·comme l'a composé malencontreusement - perfide coquille - le typographe de ta revue.
(6) II n'est pas de mon travail de publier ici la bibliographie existante, ainsi que les sites Internet évoqués. Un simple clic sur l'un de ces fabuleux moteurs de recherche y suppléera.

Source : revue Rose-Croix magazine - Décembre 2007
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