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Message  Projectarea54 Mar 16 Oct 2007, 15:57

Beaucoup d'entre nous ce son posai la question de savoir comment le monde s'eveille, et bien dans le forum Signe Of the Time Francais, qqu un commence a y reflechir, voyez par vous meme le sujet ...



NOS REVEILS 164353 voila de quoi reflechir



Bonjour à vous.

Au fil des lectures que nous pouvons faire, des gens que nous rencontrons, des réflexions et des expériences qui sont les nôtres, j’avais dans l’idée que nous pouvions dresser comme un panorama des « réveils » mis à notre disposition (au sens ou Gurdjieff l’entend), des « trucs » que nous avons tous expérimenté au quotidien, et qui fonctionnent pour nettoyer notre machine, et faire dérailler, pour ainsi dire, notre mental de robot.
Idéalement, nous pourrions peut-être éviter l’énumération exhaustive de toutes les techniques théoriques que nous connaissons pour ne garder que celles dont nous aurions nous-même éprouvé empiriquement l’efficacité.
Si l’on s’en réfère à bon nombre d’écrits importants dans lesquels, nous, participants de ce forum, nous plaçons notre considération, nous pourrions nous mettre d’accord sur le fait qu’une de nos priorités serait de travailler sur la désidentification.
L’illusion de notre identification à notre mental et à nos émotions semble avoir le pouvoir de maintenir le sentiment de notre propre importance. Et le fait est que se sentir important semble alors nous rendre vulnérable, en quelque sorte. Vulnérable aux influences A de la Loi Générale, dans notre quotidien par exemple. Peut-être sensible à la flatterie du psychopathe de service, sensible à la manipulation affective du conjoint en pleine bataille avec lui-même, sensible au pathos généré par les médias etc. ; on le sait, la liste est sans fin.
Personnellement, après un moment d’observation de moi-même « volontaire », quand je suis dans moi, en moi, le bilan d’une journée-type est simple : je suis comme un balle de flipper, je rebondis de façon plus ou moins hasardeuse en fonction des évènements qui arrivent de l’ «extérieur» : à la mesure de ma journée donc, cela donne quelque chose de chaotique, et en définitive, c’est triste à dire mais c’est la vérité, de pitoyable : toutes les montées (et les descentes) émotionnelles qui prennent tant d’énergie ont toutes la même cause : une haute considération de ce que je suis, de ma manière de vivre et de mes idées , mises à mal , bien évidemment, par le reste de l’univers.
Et si alors ce que j’estime être ma personnalité n’était qu’une espèce de vêtement devenu artificiellement trop collant ?
Ne devrait-elle pas être une simple interface temporaire et jetable me permettant juste d’appréhender pour un moment donné, et d’une certaine manière, un état (certes pas toujours très confortable), qui est ma condition d’être humain ? S’il y des moyens concrets de se souvenir de ça, et si vous êtes d’accord, nous pourrions en discuter, et qui sait, affiner nos « techniques » en nous les soumettant mutuellement ?
Concrètement, par exemple, quelque chose que j’ai mis en pratique rapidement après ma lecture de « Fragments d’un enseignement inconnu », et qui marche de façon certaine, c’est le contrôle des choses que l’on dit à voix haute, notamment des choses qui nous déplaisent et que l’on « crache » de façon automatique.
Il existe quelque chose de merveilleux pour prendre conscience de ce phénomène : la circulation automobile. J’ai remarqué que la circulation automobile avait une influence toute particulière sur mon comportement : non seulement elle me fait parler à voix haute, de façon presque incontrôlable si je n’y prends pas garde, mais en plus, elle agit comme un révélateur exceptionnel de mes émotions, et ceci à plusieurs niveaux, en fonction de l’humeur du moment. Cela peut être le sentiment que j’ai de ma propre importance si je m’offusque par exemple que l’on me refuse la priorité ; cela peut être mon impatience et mon intolérance en fonction du temps de réaction au volant des uns et des autres ; cela peut être la colère et la tristesse de voir que malgré des envies d’absolu, je ne suis qu’un élément supplémentaire qui consomme de l’essence et pollue autant que le voisin, heureux lui, d’écouter avec le plus grand sérieux, les dernières désinformations sur son autoradio .
On le voit : la bagnole ou la moto, ça peut appuyer là ou ça fait mal, pour peut qu’on y prête attention (même si ce n’est pas un révélateur universel : pour d’autre personnes cela sera autre chose…).
La stratégie est donc simple et radicale : avant de prendre la route , je sais que je ne dois pas ouvrir la bouche. Pas un mot. Comme le dit Mouravieff dans Gnosis, il semblerait que le contrôle de nos réflexes de robots puisse se faire si l’on reste sur ses gardes pendant les premières secondes d’une « situation de crise », quand on sent que l’on pourrait se laisser déborder : il existe à un endroit comme un îlot de libre-arbitre ( ou de flottement, d’après ce que je ressens) qui dure peu de temps, et qui nous permet de prendre conscience du choix à faire : ou le programme du robot s’enclenche et s’exécute inexorablement jusqu’à la fin si l’on se laisse « emporter », si l’on s’identifie à notre problème, ou bien nous avons su faire le pas de côté pour nous observer nous-même, ce qui est le bon choix, dans le sens du travail ésotérique.
Le fait donc de ne pas parler sur la route économise de l’énergie de façon certaine ; mais cela a un autre effet immédiat intéressant : cela me permet de regarder en spectateur le processus de mes pensées qui m’amènent à vouloir parler à voix haute, et donc à m’énerver, à me plaindre, à pleurer etc. C’est une drôle de sensation, et c’est à ce moment précis que je me rend compte de mon horrible mécanicité.
Il n’y a qu’un pas à franchir pour appliquer cette technique à l’ensemble des évènements qui composent notre journée, et je dois dire que l’effet est tout à fait réel, objectivement efficace et surtout très rapide, avec le double résultat mentionné plus haut. Cela accentue l’effet de recul que l’on peut avoir avec soi-même, et dans le cadre d’un travail sur désidentification, j’ai trouvé ça vraiment très efficient.
Une autre technique que j’ai trouvé efficace , mais pour 2 autres types d’émotions et de situations. Cela fait penser à l’exercice du stop de Gurdjieff : s’arrêter tout bonnement de faire ce que l’on est en train de faire, pendant un petit moment.
J’ai trouvé 2 genres de situation se prêtant bien à l’exécution de l’exercice : lorsque nous nous laissons déborder par l’excitation d’une situation générant du plaisir, et lorsque nous effectuons une tache ou un travail mécanique générant un endormissement ou un abrutissement quelconque. Dans un cas comme dans l’autre, on dirait que cela a pour effet de casser une espèce d’hypnose, en relativisant immédiatement la nature de ce que l’on est en train de faire. Castaneda préconisait un exercice semblable : régler une montre ou une alarme à porter sur soi. A chaque bip ou sonnerie emis à n’importe quel moment de la journée, on se stoppe immédiatement.
Pour ce qui est des émotions tristes, pouvant donner naissance à du misérabilisme et à de l’auto apitoiement, le truc du miroir est implacable (du moins dans mon cas) : il suffit de se regarder dans une glace pendant un moment . Pourquoi, je n’en sais strictement rien ; mais ça paraît court-circuiter le phénomène de la tristesse.
Enfin, de façon plus «orthodoxe », la méditation préconisée à la manière de Mouravieff cumule et/ou complète les effets des techniques précédemment décrites : cela consiste en une observation de soi, assis en position de méditation. Pas d’objectif d’illumination particulier, pas de recherche particulière : juste une auto observation de soi dans le calme.


Voilà pour l’instant, et dans l’optique de ce qui nous intéresse, quelques petites choses que je sais être efficaces, et pas impossible à mettre en pratique. Bien sûr, je n’ai rien inventé ; c’est en essayant ça et là, parmi une multitude de chose, que j’ai pu dégager ce qui me semble fonctionner réellement et rapidement.

Un dernier mot : dans le tome 3 de Gnosis, un bas de page a attiré mon attention. Voici le texte :
« L’homme ne se rend généralement pas compte de cela. Pour se voir tel qu’on est, il faut se regarder dans 2 miroirs, l’image reflétée par un seul étant intervertie, et s’observer ainsi pendant une dizaine de minutes en pratiquant simultanément la présence en soi. En répétant cet exercice tous les jours, on élimine progressivement tous les compromis avec soi-même. Il y faut naturellement des nerfs solides. »
Qu’en pensez-vous ?

Merci de votre attention.



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Message  Projectarea54 Mar 16 Oct 2007, 16:00

voici ici qqu réponses

[quote=sebastien]Bonjour à vous.
Au fil des lectures que nous pouvons faire, des gens que nous rencontrons, des réflexions et des expériences qui sont les nôtres, j’avais dans l’idée que nous pouvions dresser comme un panorama des « réveils » mis à notre disposition (au sens ou Gurdjieff l’entend), des « trucs » que nous avons tous expérimenté au quotidien, et qui fonctionnent pour nettoyer notre machine, et faire dérailler, pour ainsi dire, notre mental de robot.[/quote]

[quote=axel]Bonjour Sébastien,
Ce thème de discussion me semble très utile. Il avait été traité dans le forum anglophone mais je ne retrouve pas le fil.
Un petit exemple de réveil que j'utilise c'est le message d'accueil de mon téléphone portable. A chaque fois que je l'allume le message fait son effet de réveil. Dans la même veine l'image de mon fond d'écran d'ordinateur joue aussi ce rôle de réveil.
Une autre manière de faire est de traquer son prédateur sur ses programmes les plus courants/puissants. Si par exemple on déclenche systématiquement un fort programme d'impatience dans les bouchons, on sait qu'on aura de l'auto-observation à pratiquer pendant cet événement-là.[/quote]


[quote=sebastien]Comme le dit Mouravieff dans Gnosis, il semblerait que le contrôle de nos réflexes de robots puisse se faire si l’on reste sur ses gardes pendant les premières secondes d’une « situation de crise », quand on sent que l’on pourrait se laisser déborder : il existe à un endroit comme un îlot de libre-arbitre ( ou de flottement, d’après ce que je ressens) qui dure peu de temps, et qui nous permet de prendre conscience du choix à faire : ou le programme du robot s’enclenche et s’exécute inexorablement jusqu’à la fin si l’on se laisse « emporter », si l’on s’identifie à notre problème, ou bien nous avons su faire le pas de côté pour nous observer nous-même, ce qui est le bon choix, dans le sens du travail ésotérique.[/quote]

[quote=axel]Oui, je partage cette analyse. Ces programmes sont comme des créatures. Au début ils sont tout petits mais ils grandissent très vite jusqu'à devenir trop puissants pour pouvoir être dominés. Une manière de traiter les programmes habituels est de faire remonter l'autoobservation de plus en plus tôt dans la genèse du programme (au début, on constate généralement l'activation du programme alors que celui-ci est déjà beaucoup trop développé pour être contrôlé)
En fait on peut arriver à un point où juste le "goût précurseur" du programme apparait et alors il suffit de ne rien lui "donner à manger" pour qu'il cesse de lui-même. Comme dit Castaneda, "faire mourir d'ennui son prédateur"
Une technique utile est aussi, à posteriori de comprendre la racine du problème. Par exemple celui qui se voie impatient dans les bouchons pourra peut être se remémorer les crises de rage de son père lorsque celui-ci se trouvait dans ces mêmes situations.[/quote]

[quote=sebastien]Bonjour Axel.
faire remonter l'autoobservation de plus en plus tôt dans la genèse du programme (au début, on constate généralement l'activation du programme alors que celui-ci est déjà beaucoup trop développé pour être contrôlé)
.
[quote=axel]Oui, c'est tout à fait ça : grignoter à chaque fois quelques secondes supplémentaires en amont, de manière à réduire l'emprise du programme, à l'anticiper. Cela fait que petit à petit, on semble acquerir une vue qui s'elargit de plus en plus sur les schémas des comportements mécaniques.
Pour l'exercice du miroir (qui m'intrigue fortement), j'ai fait l'essai d'en prendre deux, mais j'ai un peu de mal à comprendre. La seule façon de se regarder dans 2 miroirs pour avoir une image non inversée de soi consisterait à les mettre côte à côte, en angle aigu : effectivement se on voit en profil "normal", mais jamais pourtant pleinement de face... Si des personnes ont essayé, je veux bien un retour d'expérience.[/quote]
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