Des souris mutantes

Des souris mutantes, 'laboratoires vivants' au secours de la recherche » ? Emarrakech
PARIS - Des souris modifiées génétiquement pour fournir de véritables laboratoires vivants pour les maladies humaines: le prix Nobel de médecine a salué lundi des travaux largement utilisés aujourd'hui pour l'étude de maladies telles que les cancers, Alzheimer ou Parkinson. Ces souris, chez lesquelles un gène a été "mis KO", c'est-à-dire neutralisé, permettent de faire des modèles-animaux atteints de maladies similaires à celles de l'homme (mucoviscidose, thalassémie, une maladie sanguine héréditaire répandue) et de faire des essais de médicaments.
"La capacité à mettre KO un gène, faisant perdre une fonction chez la souris, est absolument déterminante pour comprendre les bases génétiques d'une maladie", selon le généticien britannique Steve Brown (MRC,Londres).
"Cela a révolutionné l'étude des fonctions des gènes", renchérit le chercheur Daniel Metzger (équipe Pr Pierre Chambon, Strasbourg).
"A partir du moment où on peut reproduire des mutations (anomalies, changements) qui existent chez l'Homme, on peut faire des modèles-animaux de façon ciblée", ajoute-t-il.
"Cela n'aurait pas été possible si Martin Evans n'avait pas identifié les cellules souches embryonnaires (CSE)", explique Marc Peschanski, neurobiologiste de l'Inserm, "utilisateur des données" provenant de ces animaux.
Le Britannique Martin Evans a reçu aux côtés de ses confrères américains Mario Capecchi et Oliver Smithies le Nobel de médecine.
Les cellules souches embryonnaires (CSE) ont permis de générer des lignées de souris porteuses de la mutation souhaitée, "ce qui va permettre de définir la fonction de chaque gène parmi les 30.000 gènes du génome humain", relève Daniel Metzger. "Connaître la fonction d'un gène permet d'identifier de nouvelles cibles thérapeutiques", dit-il.
"On peut se débarrasser d'un gène (souris "knock out" ou "mutation nulle") pour en observer les conséquences, ou introduire une, deux, trois ou par exemple quatre copies d'un gène pour en étudier plus subtilement les effets", explique Nadine Bouby-Bouzidi (Paris), qui travaille sur des complications du diabète à l'aide de souris mutantes grâce à une collaboration avec Oliver Smithies.
"Sachant qu'un gène commande la fabrication d'une protéine, on peut ainsi mesurer les quantités de production de cette protéine" et voir ce qui se passe.
"On peut mimer des situations qui existent chez l'humain comme les variations individuelles d'origine génétique", poursuit la chercheuse.
Souris "Mathusalem" qui vivent longtemps, souris deux fois plus grandes que la normale car elles "surproduisent" l'hormone de croissance, les souris mutantes transgéniques ont permis d'étudier le vieillissement ou diverses hormones régulant le sommeil ou la croissance, ainsi que des gènes du cancer comme le gène PTEN qui favorise le cancer de la prostate.
Pour le Pr Pierre Tambourin, directeur général du Génopole (France), le Nobel récompense surtout la capacité de choisir l'endroit précis du génome où l'on va insérer ou éliminer un gène comme on veut.
En allant plus loin que les travaux salués par le Nobel de médecine, "On peut désormais chez la souris modifier à volonté un gène cible à un âge donné, sur un organe donné (foie, graisse..), ce qui se rapproche des conditions réelles d'une maladie chez l'humain" assure Daniel Metzger.

J'ai toujours été partagée en deux sur la question des expérimentations sur les animaux. L'infirmière qu'il y a en moi et ayant une maladie génétique rare se sent complice de ce que doivent souffrir les animaux. Mais là, aller chercher dans les CSE, c'est se prendre un peu pour Dieu, car la limite est très fine entre la recherche pour sauver et celle qui permettra aux parents de choisir le sexe, la couleur des cheveux et des yeux de leur futur bébé. Sans compter, le clonage, qui, s'il est utilisé à bon escient (comme cloner de la peau d'un grand brulé pour lui sauver la vie, et cela se fait déjà) et cloner le double d'être cher qui nous a quitter.
Nous sommes des apprentis-sorciers, jouant à être Dieu!
Le trop est comme le pas assez, mauvais. En biologie, nous avons fait des avancées surprenantes, mais, malheureusement, elles peuvent servir autant le Bien que le Mal
Et j'ai l'impression que le mal est en train de s'installer, sans que l'on s'en rende compte, insidieusement.
Pour en revenir à nos souris, Il a été prouvé que les résultats obtenus sur ces petits rongeurs pouvaient ne pas convenir aux humains. Les généticiens s'obstinent à torturer des animaux innocents pour prouver des découvertes qui ne sont pas toujours adaptables à l'homme!
Je ne sais plus qui a dit : "L'homme est un loup pour l'homme".
Je suis contre ces expérimentations et la génétique joue à Dieu, et selon qui tient les rennes de ce gros manège, nous pourrions très vite nous auto-détruire!
Bisous, Tine Voici une image de nos savant fous.

C'est vrais que c'est triste pour ces pauvres animaux , mais c'est eu qui peuvent sauver mon fils de la Fibrose Kystique , sa maladie est du a un gène qui n'existe pas dans son cas , alors cette recherche permettrait de prendre le géene sur un cadavre et de la donner a mon fils , ainsi la maladie n'existerait plus .

Tu as raison. C'est grâce à ces "expériences" qu'on en sait plus sur la maladie de Fred, même s'il n'y a pas de médicaments pour lui. Mais, ce qui m'inquiète plus c'est les développements de la génétiques et leurs implications. A quel moment, le foestus devient-t-il une personne. Les embryons congelés sont -t-ils déjà des enfants dont il faut prendre soin ou du matériel génétique pour aller plus loin dans la recherche. Il ne faut pas oublier qu'en France, passé un certain délai, les embryons appartiennent à l'état.
C'est à partir de ce moment, que toutes les dérives sont possibles.
Bon, je te laisse , le temps de faire manger les enfants, gros bisous,
ta petite fleur.

Citation
A quel moment, le foestus devient-t-il une personne. Les embryons congelés sont -t-ils déjà des enfants dont il faut prendre soin ou du matériel génétique pour aller plus loin dans la recherche

Ha! ha! a chaque fois que j'ai répondu a cette question , ce fut un drame sur les forums , on ma traiter de toute les noms possible Ha! Ha!
Bien j'ai toujours la même opinion et n'a toujours pas peur de le dire .
La première fonction d'une relation sexuelle est la procréation , la création d'un être humain , oui je sais , la vie a changer et nous avons trouver une autre fonction au sexe et même plusieurs fonction , nous avons même changer les lois pour se laver les mains de meurtre par avortement . Pour Jessy , il sera possible de lui redonner le gène qui manque de son vivant , soit par injection . Le gène sera récolter sur des cadavres , les pauvres souris sert a prouver que cela sera faisable