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JACQUES VALLÉE ( ON AIME PAS SA FRANCHISSE)

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JACQUES VALLÉE  ( ON AIME PAS SA FRANCHISSE) Empty JACQUES VALLÉE ( ON AIME PAS SA FRANCHISSE)

Message  jean-marc Mer 26 Sep 2007, 07:43

Les ufologues d'aujourd'hui ne seront jamais aussi grand que Jacques Vallée . ils sont même des boulets pour la recherche.
Voici la vérité de Jacques que je partage a 100%

les OVNI sont considérés comme les vaisseaux spatiaux d'une civilisation qui aurait évolué sur une autre planète. Leurs pilotes sont supposés être humanoïdes, généralement des « petits gris » aux grands yeux noirs qui seraient venus ici vers la date de l'observation de Kenneth Arnold, en 1947. On nous dit qu'ils s'intéressent aux minéraux terrestres et aux matériaux biologiques et qu'ils enlèvent des humains pour procréer avec eux. Tout cela semble presque rationnel. Tous les ufologues ne
suivent pas strictement cette interprétation, bien sûr ; il existe de nombreuses variantes. Pourtant, ce qui précède représente une bonne approximation de l'hypothèse « extraterrestre » qui domine la littérature actuelle en Amérique. Cette imagerie simpliste a été renforcée par plusieurs grands films comme Rencontres du troisième type (1977), pour lequel le professeur Hynek était conseiller et E.T,. l'extraterrestre (1982). On la trouve également dans des documentaires télévisés et des films de science-fiction innombrables.
Le fait que de nombreux témoins décrivent en fait quelque chose de complètement différent, qui remonte à une date bien antérieure à 1947 et même au siècle actuel et ne ressemble que rarement à un vaisseau spatial, a été passé sous silence. Même quand ils décrivent des êtres extraterrestres, le modèle-type des humanoïdes nains à peau grise n'est pas nécessairement suivi. Les formes et les comportements correspondent à une grande variété.
Ma propre spéculation est que les OVNI opèrent dans une réalité multi-dimensionnelle dont le continuum espace-temps constitue un sous-ensemble. En ce sens, je ne rejette pas complètement l'idée d'une origine extraterrestre ; mais je crois que la forme d'intelligence représentée par le phénomène peut coexister avec nous sur terre, tout comme elle peut provenir d'une autre planète dans notre univers ou même d'un univers parallèle.
La formation scientifique est un lourd fardeau. Mes professeurs m'ont enseigné que la science commençait par l'aptitude à critiquer les théories, même les miennes. Mais le simple fait de remettre en question l'origine extraterrestre des OVNI est perçu comme une trahison par ceux qui ont besoin de croire au contact extraterrestre pour leur confort personnel. Ces gens-là
prétendent qu'ils cherchent la vérité scientifique, mais ils sont tout bonnement en train de créer un dogme de plus.
Mon refus obstiné de suivre toute ligne de parti a créé une confusion regrettable au cours des années. Inévitablement, on m'a attribué diverses théories absurdes, ainsi que des déclarations que je n'ai jamais faites. Par exemple, quand j'ai avancé que le phénomène OVNI était en partie de nature psychique, on a voulu entendre que j'accusais les témoins d'être les victimes
de simples illusions, ce que je n'ai jamais dit, écrit ou pensé. Plus tard, mon observation selon laquelle certains cas étaient manipulés par des sectes, souvent inspirées par des services de renseignement, a été déformée. On a prétendu que j'avais renié mes écrits précédents pour attribuer toutes les « soucoupes volantes » à des prototypes humains ou à des outils de manipulation psychologique. Je n'ai jamais dit pareille chose.
Pour clarifier la question une fois pour toutes, je répète ici ma position sur le phénomène, position qui est dans la ligne de tout ce que j'ai précédemment écrit :
Le phénomène OVNI existe. Il a été avec nous tout au long de l'histoire. Il est de nature physique et reste inexpliqué pour la science contemporaine. Il représente un niveau de conscience que nous n'avons pas encore reconnu et qui est capable de manipuler des dimensions qui dépassent le temps et l'espace tels que nous les représentons. Il affecte notre propre conscience humaine d'une manière que nous ne comprenons pas et il se comporte globalement comme un système de contrôle.
Parce qu'il peut manipuler notre conscience de manière inconnue, le phénomène produit aussi des effets que nous ne pouvons décrire que comme paranormaux. Je crois, comme Allen Hynek, que la science humaine d'un siècle à venir fournira l'explication de ces effets. Aimé Michel est resté en désaccord avec moi sur ce point : jamais un chien, même dans un siècle à venir, ne comprendra la relativité d'Einstein, parce qu'il manque au cerveau du chien la structure requise.
Sommes-nous dans la même position que le chien ? C'est, là encore, une importante question non résolue.
Le phénomène OVNI joue un rôle important dans de nombreuses traditions mythologiques. Il a affecté nos religions et nos vues modernes sur l'univers. Il se peut qu'il nous trompe par les images qu'il nous présente, masqué comme il l'est sous différents déguisements dans différentes cultures : Dieu pour les anciens Hébreux ou pour les Mésopotamiens, elfe ou sylphe pour les chroniqueurs médiévaux, démon pour les Inquisiteurs chrétiens. Il a pu également se manifester sous la forme de fantôme ou d'esprit frappeur devant nos grands pères à la fin du XIXe siècle ou sous l'aspect de la Vierge Marie pour les
dévots catholiques. Aujourd'hui, au sein de la civilisation technologique de la fin du XXe siècle, nous observons un phénomène qui surpasse nos astronautes et leurs brillantes combinaisons ou encore les nains à grosse tête de la science-fiction classique.
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Message  jean-marc Mer 26 Sep 2007, 08:02

SUITE...........

La seconde question que cet épilogue doit traiter est la réaction du monde scientifique devant le phénomène. Et là encore, peu de choses ont changé depuis la rédaction du journal.
Si l'Armée de l'air américaine a pu se permettre de traiter le problème OVNI d'une manière aussi lamentable et superficielle, c'est que la communauté académique, aussi bien aux Etats-Unis qu'ailleurs, a manqué tout autant d'information que d'intérêt envers le sujet. Pour la plupart des universitaires, l'ufologie est une aberration. Comment pourraient-ils aboutir à une conclusion différente ? Les vraies données n'ont jamais été exploitées. Le travail scientifique n'a jamais été fait et le lecteur de mon journal peut facilement en voir la raison : quelques scientifiques comme Hynek et moi et peut-être une douzaine d'autres, à titre individuel, ont consacré leurs ressources et leur temps libre à documenter des anecdotes intéressantes, mais la puissante machinerie de la science n'a jamais été utilisée pour analyser le phénomène. Notre plus grand échec fut notre incapacité à construire une argumentation assez forte devant nos collègues et à lancer une véritable enquête. Il est tout simplement impossible de spéculer sur les découvertes qui auraient pu en résulter.
Comme le journal le montre, mes premiers ouvrages soulevèrent un certain intérêt, à titre privé, parmi quelques scientifiques comme Fred Beckman à l'Université de Chicago, Douglas Price-Williams à l'Université de Californie à Los Angeles et Peter Sturrock à Stanford. Ils étaient arrivés à des conclusions semblables par leurs propres déductions. Ils furent les courageux pionniers d'un « Collège invisible » qui poursuivit son développement sans toutefois être en mesure d'entreprendre des recherches à long terme. Même l'ouvrage lucide publié par Allen Hynek en 1972 sous le titre The UFO Experience, un classique qui visait à lancer ce qu'il appelait à juste titre « l'histoire naturelle du phénomène », ne réussit pas à créer un intérêt durable au sein du monde scientifique.
Comme je l'avais prédit à Allen, tout effort pour documenter les cas authentiques et pour les placer sur la scène publique créait en même temps un lucratif marché pour les escrocs de tout poil, qui n'hésitaient pas à fabriquer des histoires ahurissantes pour la plus grande joie de la presse à sensation et pour le plus grand profit des chaînes de télévision. Dans l'esprit de nombreux scientifiques, conservateurs par nature, un phénomène qui se prêtait ainsi à une exploitation éhontée par les médias et par des zélotes échevelés ne pouvait pas être digne d'attention. Les appels de Hynek, comme les miens, furent tout simplement noyés dans le tumulte.
Vers le milieu des années 70, les scientifiques qui s'intéressaient réellement aux intelligences non humaines, comme Carl Sagan à Cornell et Frank Drake à l'Université de Californie ou Barney Oliver chez Hewlett-Packard ou encore Ronald Bracewell à Stanford, avaient trouvé un plat plus substantiel à se mettre sous la dent : ils avaient lancé le projet SETI qui utilisait des radiotélescopes pour tenter de capter des signaux intelligents en provenance du cosmos.
La plupart des astronomes pensent que la vie existe dans tout l'univers, surtout sur des systèmes planétaires centrés sur des étoiles jaunes à rotation lente comme notre soleil. Mais une civilisation avancée, basée sur une telle planète, en serait-elle encore à se servir des ondes radio pour annoncer sa présence ? On a dit que le projet SETI, comme son prédécesseur le projet OZMA, était une tentative de la part de ceux qui étaient morts depuis longtemps pour communiquer avec ceux qui n'étaient pas encore nés ! Pourtant la presse scientifique y prêta beaucoup plus d'attention qu'aux OVNI. Malgré son intérêt,
SETI ignorait complètement les nombreux rapports de témoins authentiques qui décrivaient une forme d'intelligence non humaine qui interférait avec la destinée terrestre dans notre propre environnement.
Je considère le manque d'attention prêté aux OVNI par la science comme un des grands échecs intellectuels de notre siècle.
Si la science officielle se détournait du problème, qu'en était-il donc de la recherche privée ? Que ce soit en archéologie ou en médecine, les chroniques sont remplies d'exemples de riches mécènes ayant eu l'intelligence et le courage d'explorer des régions scientifiques négligées par l'establishment. Les noms de riches familles comme Kettering, Ford, Rockefeller et Carnegie sont associés à des fondations de recherches qui représentent certaines des plus grandes réussites des arts et des sciences. Malheureusement, ces institutions ne s'intéressèrent jamais au sujet, bien que Hynek et d'autres, au fil des années, aient tenté d'obtenir des fonds pour un effort limité, mais bien focalisé.
Les grands mécènes ont souvent une arrière-pensée. Ils soutiennent des recherches qui confirment leurs propres théories, étudient leurs maladies ou flattent leurs excentricités. Des millionnaires frappés d'un cancer en phase terminale ont parfois financé des chaires d'oncologie et de riches familles qui avaient vu leurs enfants mourir prématurément ont fourni des fonds pour des parapsychologues qui tentaient de communiquer avec les âmes des disparus. Mais les mécènes qui soutiennent des recherches audacieuses et spéculatives sur la base de leur propre mérite sont vraiment rares.
Allen Hynek découvrit cette vérité d'une manière brutale. On lui a souvent promis de grosses sommes qui s'évaporaient dès qu'il refusait de compromettre ses standards scientifiques. Pendant l'été 1984, amèrement déçu par le Centre pour l'Etude des OVNI (le CUFOS) qu'il avait établi à Evanston et qui était devenu un groupuscule comme les autres, il chargea ses dossiers personnels dans un camion et partit pour Scottsdale sur la foi d'une promesse de financement faite par un richissime Anglais. Malheureusement, les choses n'allèrent pas mieux en Arizona. Allen me proposa de l'y rejoindre, mais il devint vite
évident que l'intérêt de son mécène se bornait à s'entourer de quelques scientifiques disposés à promouvoir ses théories personnelles. Un espoir de plus mordit la poussière. La situation de la recherche reste la même aujourd'hui. Quelques millionnaires ont fourni des sommes modestes pour des projets qui renforçaient leurs vues personnelles sur l'origine extraterrestre des OVNI, mais ils ont exclu toute autre théorie. Non seulement un tel biais est inacceptable dans n'importe quel domaine de la science, mais il garantit que les quelques résultats valables qui pourraient découler du projet seront
rejetés comme entachés d'erreur par toute commission scientifique chargée de les valider. C'est comme si quelqu'un acceptait de financer un nouvel observatoire planétaire, mais à la condition expresse que les astronomes appelés à y travailler acceptent la théorie que la Terre est fixée pour toujours au centre de l'univers !
Le peu de recherche qui se fait aujourd'hui sur le sujet est malheureusement exposé à toutes les insultes du sectarisme. Le travail valable de quelques groupes d'amateurs est défiguré par leurs intenses querelles de clochers. Le scientifique indépendant qui s'aventure au milieu de leurs vitupérations est vite pris entre deux feux, tel un malheureux touriste qui entrerait à l'improviste dans un bar du Far West. Les bonnes enquêtes sur le terrain faites par des chercheurs bénévoles (heureusement, ils restent nombreux et actifs) ne sont que rarement publiées. Beaucoup de cas importants sont enterrés pour toujours.
Vers 1976, ma propre carrière avait pris une direction nouvelle. Je dirigeais une entreprise d'informatique à Silicon Valley, au grand chagrin de Hynek : « Vous devriez être professeur quelque part », me disait-il souvent. Mais j'avais vu quel sort on réservait aux professeurs d'université qui montraient un peu trop d'indépendance et je n'avais pas envie de perdre la liberté intellectuelle que me donnait mes compétences techniques en Californie, cette terre bénie des informaticiens.
Je voyais souvent Hynek ces années-là, soit chez moi à Belmont, soit là où nos voyages coïncidaient. Un étranger qui aurait surpris nos conversations aurait été étonné de découvrir que nous passions relativement peu de temps à parler d'OVNI. Il est vrai que nous avions un certain désaccord à ce sujet. Il refusa toujours de remettre en question les incohérences de l'Air Force. Au fur et à mesure que mes recherches sur les sectes ufologiques et les cultes s'approfondissaient, je découvris à quel point les systèmes de croyances étaient susceptibles d'être manipulés par des groupes extérieurs qui avaient des motifs cachés. La véritable étendue des expériences de contrôle des esprits (en particulier dans le projet MK-Ultra qui fut dénoncé par le Congrès) ne fut révélée que quelques années plus tard dans toute son horreur.
Hynek et moi étions en désaccord quant à l'urgence d'une enquête sur les faits cachés par les agences gouvernementales. Pourtant, il rejoignit graduellement ma position, selon laquelle les OVNI n'étaient probablement pas des vaisseaux extraterrestres. En octobre 1976, il dit courageusement à un journaliste : « j'en suis arrivé à donner de moins en moins de poids à l'idée que les OVNI soient des engins spatiaux en tôle et boulons venant d'une autre planète. (...) Trop de choses vont à l'encontre de cette théorie. Il me semblerait ridicule qu'une super-intelligence voyage sur de si grandes distances pour se livrer à des activités relativement stupides comme d'arrêter les voitures, de ramasser des échantillons de sol et d'effrayer les gens. Je crois qu'il est temps de reprendre l'examen des faits. Il faut chercher plus près de nous ».
Inévitablement, nos discussions nous entraînaient dans des eaux plus profondes : les derniers développements en parapsychologie, la nature psychique de l'homme et l'échec de la science devant les niveaux supérieurs de la conscience. Nos débats touchaient aux phénomènes du mysticisme et à la signification de l'initiation.
L'homme à qui je parlais en de telles circonstances était le véritable Allen Hynek et il est dommage que ses collègues en science et ses disciples en ufologie n'ont jamais entendu ou compris ce qu'il pouvait leur offrir à cet égard. Il en savait beaucoup plus en parapsychologie qu'il ne le laissait voir publiquement.
Après sa mort en 1986, sa femme Mimi me dit qu'il avait demandé à ce que les livres qu'il avait accumulés sur ce sujet me soient légués. Ils représentent aujourd'hui une section très spéciale de ma propre bibliothèque, que je garde précieusement.
Dans mon travail actuel, qui a trait au financement de la technologie, je reviens souvent avec quelque amertume sur les leçons de ces années-là, marquées par la déformation et l'évidente malhonnêteté des quelques projets académiques consacrés au paranormal, la débâcle du projet Livre Bleu et le spectacle de frayeur et de petitesse donné par les mandarins de la science qui jugeaient sommairement sans prendre les cas en considération sérieuse ou détruisaient tout simplement les données, comme mon patron l'avait fait quand j'étais jeune astronome payé par le comité de l'espace.
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Message  jean-marc Mer 26 Sep 2007, 08:41

SUITE..........

La quatrième question que nous devons soulever ici concerne la tentation sectaire qui est présente sans aucun doute parmi ceux qui ont investi leurs croyances personnelles dans la réalité des OVNI. Tout chercheur sérieux dans ce domaine qui a le courage de se confronter aux sceptiques doit aussi trouver le courage de dénoncer la dangereuse paranoïa qui s'est emparée des fondamentalistes de la cause extraterrestre.
Quand il abandonna ce domaine en 1991, l'écrivain Whitley Strieber décrivit les ufologues comme « les gens les plus cruels, méchants et dingues que j'aie jamais rencontrés ». Ce jugement est trop sévère, car il ne manque pas d'amateurs intelligents, généreux et diligents qui ont apporté une contribution majeure à notre connaissance du problème OVNI. Malheureusement, ils sont écrasés par des zélotes braillards qui réagissent à la moindre critique avec tout le venin et toute la bile qui caractérise les extrémistes religieux.
Tout chercheur qui n'a pas eu l'occasion de faire face à ceux qui croient à l'existence des soucoupes en « tôle et en boulons » ne peut avoir qu'une idée vague de la signification du mot « vitriolique ». Les ufologues en question ne cessent de proclamer qu'ils veulent voir des scientifiques professionnels se joindre à l'étude des OVNI, mais on s'aperçoit très vite qu'ils ne veulent que des scientifiques qui sont d'accord sur toute la ligne avec leurs idées préconçues de l'origine et de la nature du phénomène.
Les idées paranoïaques les plus extrêmes ont un impact grandissant sur le public à cause d'une question très sensible, très chargée d'émotion, qui est devenue une obsession pour les groupes ufologiques : il s'agit de la question des enlèvements. Divers auteurs, qui n'ont qu'une idée vague et non professionnelle de la psychologie clinique, se sont mis à interroger les
témoins sous hypnose et cette pratique les a conduits à des fantasmes qui viennent, comme par hasard, renforcer leurs propres thèses préconçues. Ils les répandent dans un cercle toujours plus vaste à travers des livres, des films et des conférences. Sous des dehors rassurants et même paternalistes, ces auteurs ne font qu'augmenter plutôt que de soigner le choc émotionnel ressenti par les témoins. Ils créent l'impression très dangereuse d'une crise globale, imminente, qui ne fait qu'exacerber l'anxiété de leurs « clients ».
Il est donc nécessaire de faire ici le point sur la question des enlèvements.
Notons d'abord qu'au cours de la période couverte par ce journal, les enlèvements étaient déjà reconnus comme un des plus intéressants aspects du phénomène. Le cas de Vilas Boas au Brésil avait fait l'objet des recherches du docteur Olavo Fontes et il avait été publié en anglais par Gordon Creighton. Le lecteur se souvient des nombreuses conversations que Hynek avait eues avec ces personnes, ainsi qu'avec des témoins comme Betty et Barney Hill, le docteur Simon et John Fuller, l'écrivain de talent à qui le crédit est dû pour avoir attiré le premier l'attention sur les « trous » dans l'emploi du temps des témoins.
En 1970, nous avions déjà une douzaine de cas d'enlèvements dans nos dossiers. Certains chercheurs chevronnés, comme Coral et Jim Lorenzen, en avaient accumulés encore davantage. Il était clair que les enlèvements faisaient partie du problème depuis le début. La question était donc beaucoup plus complexe que la « simple » arrivée sur terre d'une expédition de visiteurs spatiaux, aussi sensationnel que puisse être un tel événement. Le phénomène posait un défi non seulement à nos définitions des objets physiques, mais à nos concepts de conscience et de réalité. En même temps, il remettait en question
l'histoire des croyances humaines, la genèse même des religions, le mythe de l'interaction entre les humains et des êtres soi-disant supérieurs qui affirmaient qu'ils venaient du ciel ; les OVNI sont un défi à toutes les limites que nous plaçons sur la recherche, la science, la spiritualité. A mon avis, l'expérience des enlèvements est réelle, traumatique et extrêmement complexe.
Il est fort dommage que les quelques chercheurs qui ont étudié ces cas s'y soient lancés sans prendre la peine de développer soigneusement une méthodologie appropriée. En l'absence d'une telle discipline, le débat s'est rapidement transformé en une dispute absurde entre ceux qui croient que les extraterrestres sont méchants et ceux qui croient qu'ils viennent nous aider !
Betty Hill elle-même résuma sa déception quand elle se retira en septembre 1991, citant « les idées dingues, les fantasmes et l’affabulation », qui déformaient l'étude des enlèvements.
Je pense que deux facteurs sont importants dans la détérioration de ces recherches. Le premier facteur est la disparition des quelques « sages » du domaine qui auraient pu mettre un peu d'ordre parmi les données et ramener au calme les participants en évitant les conclusions hâtives. En particulier, le professeur Hynek et les Lorenzen avaient accumulé assez d'expérience à la fois sur les enlèvements et sur l'hypnose pour en comprendre les implications et les limites, alors que les nouveaux « experts » n'avaient pas ce genre de scrupule.
Le second facteur qui mit les enlèvements à la mode à la fin des années 80 fut la soudaine popularité des émissions sensationnelles du type « tabloïd » aux Etats-Unis. Les interviews les plus échevelées et les plus bizarres remplacèrent les anciens programmes de l'après-midi et de la soirée. Toutes les stations de télévision conscientes de leurs profits et de leur coefficient d'audience se jetèrent sur le sujet des enlèvements à cause de son contenu émotionnel et de son dramatique côté visuel.
Lorsque j'entends des sceptiques comme Carl Sagan et Paul Kurtz tonner contre les dangers croissants de l'irrationnel dans notre société, il est difficile de les contredire. Et pourtant, les périls créés par les fondamentalistes de la croyance irrationnelle sont proportionnels à la négligence des savants qui nient toute réalité d'un phénomène qu'ils ne se sont jamais donné le mal d'étudier.
Le phénomène OVNI est un des grands mystères scientifiques et sociologiques que le XXIe siècle est sur le point d'hériter du nôtre. Pour l'étudier de manière responsable nous devons être guidés par des spécialistes à l'esprit ouvert, disposés à définir des standards et à développer des méthodes neuves pour le traitement des cas les plus traumatiques.
Un tel programme ne peut s'accomplir que dans le calme du laboratoire et non dans la confusion d'un débat télévisé ou dans les pages de la presse à sensation.
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Message  jean-marc Jeu 27 Sep 2007, 15:16

SUITE..........

A mon avis, le phénomène OVNI cache un problème encore plus vaste. Et je reste optimiste quant à l'aptitude de la science à traiter les observations nouvelles, les phénomènes dits « paranormaux » et les discontinuités de la connaissance.
Les témoins, fort généreusement, nous apportent des observations remarquables qui demandent à être expliquées. Si les données sont un défi à notre vision de la réalité, ce n'est pas la faute des témoins. La responsabilité de trier patiemment les erreurs de perception possibles, d'éliminer les canulars et de garder précieusement les gemmes des phénomènes vraiment inexpliqués, cette responsabilité repose entièrement sur nos épaules, à nous les scientifiques. Nous devons le faire avec soin, avec respect envers ceux qui nous offrent leur témoignage et avec une vision réaliste des limites de nos propres connaissances.
A l'heure où toutes les idées sur l'univers sont en pleine révolution, le phénomène OVNI possède une valeur potentielle considérable pour les développements théoriques. En lui-même, il ne représente pas une solution, bien sûr. Même si nous pouvions ramasser des résidus matériels d'OVNI et des lambeaux de chair de leurs occupants, il nous faudrait peut-être des siècles pour les comprendre, mais nous ne devons pas laisser de telles considérations nous arrêter. L'histoire des sciences est truffée d'anecdotes sur des phénomènes qui étaient bien connus, mais qui n'eurent pas d'application pendant très longtemps. Les Egyptiens de l'Antiquité, par exemple, connaissaient les propriétés magnétiques de certains métaux et leur joaillerie montre qu'ils avaient découvert le placage électrique et, pourtant, ils n'arrivèrent pas à la compréhension des lois des circuits simples. L'astronome Messier, au XVIIIe siècle, observa les principales nébuleuses du ciel boréal et leur donna des noms, mais ce n'est qu'au XXe siècle qu'on y reconnu des galaxies extérieures à la nôtre. Il en va de même pour la technologie moderne : le principe du radar était connu depuis cinquante ans quand il fut finalement appliqué à un problème pratique à la fin de la Seconde Guerre mondiale. La liste est fort longue. Pour qu'une observation soit incorporée à une théorie nouvelle, de nombreuses notions doivent mûrir jusqu'à ce qu'une correspondance s'établisse. Nous n'avons pas encore atteint ce niveau dans l'étude des OVNI. Cela ne veut pas dire qu'il faille jeter les données ou ignorer le phénomène. Au contraire,
soigneusement guidée par les paramètres physiques des meilleurs cas, la recherche sur les topologies alternatives applicable à notre propre réalité peut d'ores et déjà se développer.
Au cours des années 70, l'écrivain Jacques Bergier, qui était un fin observateur des tendances technologiques et culturelles, me dit un jour qu'il fallait revoir la vieille idée d'un seul « univers ». Peut-être la seule leçon à tirer des OVNI, disait-il, était que nous habitions dans ce qu'il appelait un « multivers » avec beaucoup plus de dimensions que nous n'avions cru possible.
Il m'encouragea à réfléchir aux nombreux modes d'opération d'un système de contrôle conscient dans une telle structure à niveaux multiples.
Le célèbre auteur de science-fiction Philip K. Dick explora une notion semblable dans une série de nouvelles fulgurantes. Il appelait cette entité supérieure VALIS (pour « vaste système vivant d'intelligence active »). C'est au niveau des univers multiples et des systèmes de contrôle de la conscience que le phénomène OVNI devient scientifiquement intéressant et non pas au niveau simpliste de la recherche d'un « système de propulsion » des OVNI. La technologie que nous observons n'est peut-être pas même basée sur ce que nous entendons actuellement par le mot « propulsion ».
La cosmologie contemporaine reconnaît la possibilité et même le caractère inéluctable d'univers multiples ayant plus de quatre dimensions. Les communications et les voyages à travers notre propre univers ne sont plus considérés comme absolument soumis à la vitesse de la lumière et à une flèche constante du temps. Même le voyage vers le passé peut être envisagé sans créer nécessairement des paradoxes théoriques insurmontables. Ces développements sont fascinants. Ils ouvrent de vastes perspectives pour des aventures théoriques et expérimentales.
Si l'on considère le monde d'un point de vue informationnel et que l'on imagine toutes les manières possibles de structurer le temps et l'espace, la vieille idée de voyage spatial à bord de vaisseaux interplanétaires, idée à laquelle les technocrates restent attachés, apparaît comme franchement ringarde. La physique moderne l'a déjà dépassée en offrant une interprétation
radicalement différente de la notion d'« extraterrestre ».
Quand je regarde vers l'avenir, mon but est d'explorer certaines hypothèses sur le système de contrôle et les formes de communication qu'il est susceptible de favoriser. J'ai l'intention de reprendre à zéro les données accumulées, de critiquer mes propres conclusions et de tester à nouveau les théories en vigueur. Le moment est venu de tirer les leçons de notre échec devant la nature fondamentale du phénomène. Cela implique de chercher conseil auprès d'un cercle élargi d'experts, de réorganiser notre travail et d'éliminer une masse de données dépassées.
Il y a longtemps que des amis bien informés me conseillent de me retirer à nouveau dans les coulisses. J'ai l'intention de les écouter. Je ne peux pas justifier de rester associé avec l'ufologie telle qu'elle se présente au public aujourd'hui. D'ailleurs, je soupçonne que le phénomène offre à nos yeux une structure fort différente dès que l'on abandonne les sentiers battus et les
faux débats qui cachent ou défigurent les questions « recherchables ».
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Message  jean-marc Jeu 27 Sep 2007, 16:16

Voila ! Il faut donner a un grand ufologue et scientifique ce qui lui revient .
Je suis contre les forums donc le webmaster ou des membres on cru a la parole d'un ufologue connu qui n'a rien a faire que de détruire les autres pour se donner du nom , malheureusement ! beaucoup on cru sans prendre la peine de lire ce que Jacques Vallée a expliquer . On a dit que Jacques Vallée ne croyait pas aux abductions , c'est encore une erreur mensongère , Vallée prend très au sérieux les abductions , sauf que pour lui et beaucoup d'autre qui font des recherches sans se faire influencer , ont la certitude que le phénomène n'est pas extraterrestre , mais beaucoup plus près de nous .
Depuis près de 60 ans notre monde a commencer a évoluer et nous croyons tout savoir de notre terre et notre environnement , nous ne savons pas encore expliquer le mystère des pyramides , des fantôme et des esprits , nous cherchons comme des rêveurs une réponse dans le ciel sans s'imaginer que la réponse se trouverait peut-être autour de nous .
En ufologie et sur la plupart des forums ce ne sont plus des recherches , mais des citations de l'un et de l'autre , les opinions ne sont pas des membres , mais des opinions ramasséent ici et là . Bien malin celui qui va prendre la chance de donner son opinion , lorsqu'on sait qu'il existe sur les forums un contrôle des opinions en faveur des extraterrestres , on devient vite des spécialistes a dire ce que d'autres pensent. En ufologie nous tournons en rond , on peut dire une cercle vicieux , tout le monde le sait , mais curieusement personne ne cherche a n'en sortir . Pendant que le chat surveille le trou dans le mur , la sourit continu a mangé le fromage dans la cuisine .
Il ne faut pas trop être sévère , je suis un autre qui a paranoïller sur les extraterrestres et a voir leurs présence partout , sur la lune , sur mars etc..... Je pense a cela et je me trouve ridicule de ne pas avoir commencer a chercher sur terre . Pour exemple ! on ne parle plus du triangle des bermudes , on a trouver plusieurs explications qui a satisfait la majorité des gens , on entent plus parler du triangle , sauf que ce n'est pas si simple que cela , toute ces explications ne répond pas a la question ( mais pourquoi ne trouvons nous pas de débris? ) alors on a cru a des explications scientifique sans prendre en considération un fait qui détruit toute explication , il en est de même en ufologie . On dit en ufologie que les gouvernements font des cachettes , sûrement pas , il aide les ufologues a croire aux extraterrestres , lorsqu'on a des doutes , le gouvernement envoi un militaire faire des déclarations sous anonymat et voila que tout le monde sont reparti dans l'espace , c'est de la manipulation!
Encore plus curieux , pourquoi les entités ne ramassent pas les crash de leur vaisseau ? eux qui sont si prudent pour ne pas laisser d'indice.
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